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Fred Vaillant
Fred Vaillant
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8 avril 2019

REVUE DE PRESSE

À propos de "Lady First", 2016 :

"Les Estivales de Bussang proposent une superbe création de Vincent Goethals... et il a mis en scène cette Lady First avec une équipe bien connue chez nous : le magicien de la lumière Philippe Catalano et de l'environnement vidéo et de la scénographie Fred Vaillant... Partagé entre dialogues et monologues, le texte riche, violent et caustique, se joue sur deux plans scéniques horizontaux, intemporels, l'un concret, l'autre en multiples vidéos, l'on communique ici par les réseaux sociaux. Un kaléiodoscope d'images qui, tout à la fois pénètrent l'intime, déconstruisent le réel et le recomposent. Un travail bluffant de Fred Vaillant... " Michèle Friche-Le Soir-13/08/2016

"... Cette belle mise en scène utilise largement la vidéo qui enrichit le propos de la pièce au ton sarcastique sur nos sociétés surmédiatisées... Sur un écran, slogans et phrases de contestation défilent sous forme de posts Facebook et de Twitter... Le ton de « Lady First » est donné. Un saut de puce plus loin, sur le dessus de la scène transformé en studio télé pour les besoins d’une mise en scène livrée en partie à la vidéo avec audace, face caméra, la première dame Ishtar... Sur la scène, cocon sombre et froid scindé en deux espaces dans le sens horizontal, deux univers se confrontent, autour d’un jeu astucieux d’écrans. Le studio télé d’une part. Et l’avant-scène où les images défilent de l’autre. Espace miroir de notre société, connectée en permanence. Le quatuor d’acteurs s’y succède à un rythme soutenu. Et s’avère bluffant dans son interprétation. Dans une déco sobre, contrastant avec des costumes baroques qui rappellent l’univers de l’argentin Alfredo Arias. Avec une pointe de futurisme très Enki Bilal pour certains costumes (très beau travail de Dominique Louis et Sohrab Kashanian)... La morale de cette fable qui oscille entre vitriol et images oniriques, sublimées par le travail du vidéaste Fred Vaillant et du chef lumière Philippe Catalano, revient à la sincère et touchante Yasmine. « Il n’y a pas de révolution qui ne mange ses enfants. » Tellement lucide et cruel. Mais tellement vrai." Sabine Lesur-Vosges matin-05/08/2016

"... voici la création qui occupe en soirée la scène du Théâtre du peuple. C’est Vincent Goethals, le patron de l’institution bussenette, qui met en scène la pièce qu’il a commandée à l’auteure franco-turque Sedef Ecer, avec le renfort du scénographe et vidéaste Fred Vaillant... C’est dans cette dissection baroque du pouvoir que réside tout l’intérêt de l’écriture de Sedef Ecer et de la mise en scène de Vincent Goethals. L’utilisation fine de la vidéo décuple les tiraillements entre la morale et l’instinct, et l’atomisation de l’espace public par les réseaux sociaux. Au final, la vidéo offre une vision kaléidoscopique particulièrement esthétique et efficace des courants qui tiraillent l’âme et le corps social..." Franck Buchy-L'Est républicain-04/08/2016

 

À propos de "Dire ce qu'on ne pense pas...", 2014 :

"... Ce spectacle n’existerait pas sans les kilomètres de câbles reliant les différents plateaux ; car ça joue partout, de haut en bas, de gauche à droite, et les deux heures presque debout semblent un instant de vie réelle, ballotée dans la marée humaine de la ville. C’est une véritable prouesse technique, un spectacle qui défie la création lumière, sonore et numérique, repousse les limites de ce qu’on pensait pouvoir être réalisé. Les régisseurs son et lumière se baladent avec nous et donnent leurs ordres à leur i-pad. Tout roule, le foisonnement de mouvements, mélange d’images vidéo et photos parfois, ne sont pas une superposition de couches narratives : il y en a partout, mais ça ne fait pas trop, et rien ne vient desservir l’excellent jeu des acteurs..." Julie Lemaire-rueduthéâtre.eu-29/05/2014

"... Avec cette réalisation multiculturelle impliquant dès la création un dialogue entre l’auteur, le réalisateur, des comédiens brésiliens et des acteurs européens (cinq Belges et un Français), cette pièce riche de complexité, soutenue par des interventions multimédias s’intégrant parfaitement au spectacle, dresse un tableau de nos villes et de nos vies criant de vérité, loin de tout jugement de valeurs. Plus qu’un spectacle, une expérience dont il est à parier que vous ne sortirez pas indemne. A vivre, absolument." Le suricate magazine - mai 2014

 "... Formidable spectacle total à la Bourse sur la crise" Guy Duplat - La Libre Belgique - 30/05/2014

"... Chacun se fera son idée mais ne sortira pas indemne de la représentation : le but est atteint et l’exploitation du lieu mérite sans conteste cinq étoiles. Ce spectacle, qui sera présenté au festival d’Avignon dans l’Hôtel des Monnaies, mérite indéniablement le détour." Catherine Sokolowski - Demandez le programme - mai 2014 

À propos de "Lolo Ferrari", 2013 :

"... Au milieu de cette prise de risque évidente, les moments de pur lyrismes tirent parfois leurs épingles du jeu, emportés par cette histoire "better than life". Tout comme l'utilisation originale et décalée de la vidéo..." Paris Normandie - 9/03/2013

"Sombres feux d'artifices. Costumes chatoyants, décors subtilement pesants, lumières parfaitement maitrisées et une mise en scène inspirée avec une utilisation inventive et non envahissante de la vidéo, Lolo Ferrari est partie tout droit et joliment, dans le ciel du petit monde de l'opéra contemporain..." Liberté Dimanche - 10/03/2013 

À propos de "Loin de Corpus Christie", 2009 :

« … Soulignons tout d’abord la qualité de la mise en scène de Michael Delaunoy et le travail absolument remarquable de Fred Vaillant en matière de vidéo et de scénographie. Nous avons lu la pièce après l’avoir vue et mesurons d’autant mieux ce que Vaillant a apporté au spectacle : l’intégration du cinéma dans le théâtre et le rôle actif de la vidéo sans que ces nouveaux moyens monopolisent l’attention et détournent du texte, l’exploitation optimale de la notion d’espace et de ses dimensions par l’emploi d’une sphère où l’image se projette. Une véritable re-création… Le grand apport au théâtre de nos jours, c’est la mise en scène, dit encore Christophe Pellet. La pièce vaut moitié par l’auteur, moitié par le metteur en scène. Il admire la façon dont Fred Vaillant a magnifiquement orchestré ses images mentales et s’est comporté en véritable créateur avec «Loin de Corpus Christi». »  Claire Anne Magnès-La Revue générale -145e année, n°2, février 2010, pp. 73-78.

«Traiter du cinéma sur une scène de théâtre n'est pas une mince affaire. Pourtant, grâce notamment à l'incroyable travail du vidéaste Fred Vaillant, «Loin de Corpus Christi » édifie une épopée à travers le XXe siècle main dans la main avec une riche matière cinématographique, sans pour autant écraser les comédiens.Pendant les deux heures du spectacle, l'image s'immisce dans tous les recoins de la scène, sur le corps des comédiens, sur des écrans de fond mais aussi sur une sphère suspendue au-dessus des têtes, loupe grossissante sur cette histoire pétrie d'espionnage, mais aussi globe terrestre, signe que la pièce va nous faire parcourir bien des kilomètres…» Catherine Makereel – Le Soir – 24/11/2009

«Comment faire passer l’image sur une scène de théâtre ? Michael Delaunoy a fait appel à Fred Vaillant qui est un virtuose dans le genre et la scénographie s’appuie entièrement sur des images… qui sont projetées sur deux structures très simples… Un panneau dans le fond qui joue aussi à certains moments les fenêtres translucides et puis une immense sphère qui est suspendue au-dessus de la scène comme une espèce de poids menacent au-dessus des comédiens. C’est une métaphore visuelle tout à fait réussie.» Dominique Muche – Musique3 – 14/11/2009

"A la poursuite de l'image... Dans une construction narrative magnifique, "Loin de Corpus Christi" nous emmène de Paris à Hollywood et Berlin... La scénographie et la mise en scène remarquables rendent ce ballotement avec justesse... Un savant équilibre entre réel et abstrait que la mise en scène porte à merveille, soutenue par tous les éléments scénographiques. Les vidéos de Fred Vaillant nous plongent d'emblée dans ce monde de l'image, entre fragmentation et contemplation lente - comme la sublime évanescence de Norma Wetmore devant une fenêtre qui ouvre vers d'autres images !..." Emmanuelle Lê Thanh - demandezleprogramme.be - 10/12/2009

"L'image et ses fantômes. Une fresque complexe et un plateau travaillé par l'image : Michaël Delaunoy met en scène ce fascinant "loin de Corpus Christi" de Christophe Pellet... D'une intelligence jamais sèche, même distante, la scène de Michaël Delaunoy quadrille la palpitation charnelle et l'aura des fantômes, la couleur et le camaïeu de blanc et de gris et joue surtout avec la réalisation vidéo de Fred Vaillant, superbe déambulation dans l'image, sa perception intime et ses dilutions abstraites, projetée sur une sphère suspendue, sur les parois translucides, sur les corps des comédiens, tous au diapason." Michèle Friche - Le Vif L'Express - 11/12/2009

«…Pour la première fois, le metteur en scène a travaillé aussi avec des images projetées, confiant la création vidéo au talentueux Fred Vaillant, qui signe aussi l’espace scénographique… Reste un propos doublé de puissantes impressions visuelles.» Marie Baudet – La Libre Belgique - 20/11/2009

«…Une énorme boule plane au-dessus des acteurs, leur rappelle une autre époque… La scénographie fait feu sur l’image, influence le dialogue scénique, rapporte des effets techniques aussi raffinés qu’époustouflants, et la vie se mêle parfaitement à l’immortel, l’histoire aux hommes… Le spectateur quittera la salle ému par les destins personnels écrasés par l’histoire, étonné de constater que le vingtième siècle explique le nôtre, interloqué par l’interaction ciné-théâtre assez rare sur scène, et à ne pas manquer lorsqu’elle est si bien réussie. » Julie Lemaire - ruedutheatre.eu -16/11/2009

 

À propos de "Insondables", 2009 :

« ...la manifestation demeurait encore bien cette année son Centre des Arts, où se nichaient les excellentes installations de Todor Todoroff et Fred Vaillant (Insondables, un espace d’exploration dantesque, où la gestuelle mais aussi les déplacements et touchers des visiteurs faisaient réagir éléments sonores et vidéos)...» Laurent Catala - MCD n°53 Juillet/Août 2009

 

À propos de "Jeunesse blessée", 2009 :

« Avec "Jeunesse blessée", Falk Richter explore, comme auteur et metteur en scène, le domaine de l'intime, de la difficile transition, à trente ans, entre la jeunesse perdue et l'impossible maturité. Beaucoup de désespoir existentiel donc et de révolte sociale inaboutie, dans une langue élémentaire, proche du langage SMS. Le tout dans une décor aride, dominé par un immense lit, perché sur des caisses, où la belle vidéo de Fred Vaillant, la musique de Paul Lemp et la lumière de Philippe Sireuil viennent colorer d'expressionnisme ce beau chant désespéré... » Christian Jade - RTBF - 26/02/2009

«...Il eût été facile pour l’auteur de camper un personnage paumé et deux autres ayant trouvé leur voie. Il brise rapidement cette fausse image et la retourne comme un gant dans une deuxième partie où l’on découvre pleinement le naufrage quotidien des deux autres. Ici aussi le réalisme, parfois très cru, débouche régulièrement sur des scènes oniriques où la vidéo, le son et la musique prennent une énorme importance comme dans un film en trois dimensions... » Jean-Marie Winants - Le Soir - 09/02/2009

 

À propos de "Planète", 2008 :

«... A la musique, presque omniprésente, frôlant le concert parfois et prodigue en arrangements-détournements rock, répondent les images, signées Michèle Hubinon: la ville, le mouvement, le ciel, le jour et la nuit. En projection (beau travail de Fred Vaillant) dans la scénographie astucieuse mais sans ostentation de Renata Gorka...» Marie Baudet - La Libre Belgique - 21/11/2008

 

À propos de "De deux points de vue", 2007 :

« ...Cette année, les rencontres chorégraphiques de Carthage s’inscrivent sous le label «danse et nouvelles technologies» en proposant des travaux artistiques qui font appel à la technologie. Pour une entrée en la matière, la «danse-cinéma» proposée par le Ballet de Lorraine explique très bien le concept de mariage entre art et technologie... Todor Todoroff (création sonore) et Fred Vaillant (création vidéo) travaillent les mouvements déclenchés par les danseurs et rendent des images déformées, une sorte d’extension surréaliste des personnages... Passion, colère, rage, abattement, il y a une ambigüité que les transformations visuelles et sonores renforcent en brouillant les pistes entre différentes réalités... Les images amplifiées et modifiées de leurs corps, de leurs visages, de leurs mouvements deviennent le décor mouvant et racontent l’histoire... Le spectateur pénètre dans la vie intérieure des deux danseurs, une dimension faite de fantômes, de délire et de visions étranges et découvre de nouvelles expériences sensorielles... La multiplicité des points de vue sonores et visuels, la dualité/réalité et rêve, intérieur et extérieur, c’est cette richesse que le spectateur remarque. Dans ce travail, la technologie intensifie l’histoire et soutient le langage chorégraphique sans l’éclipser... » Hajer Almi - Réalités - 11/05/2009

« Concilier les technologies de captation du mouvement et l’écriture chorégraphique se limite parfois à la performance technique. Avec « De deux points de vue », Michèle Noiret y est parvenue, en créant un univers où les danseurs interagissent avec les dispositifs sonores et visuels dans une création qui s’apparente au montage cinématographique en temps réel.
Loin de se limiter à la démonstration de gadgets qui permettent aux danseurs, par des changements de vitesse, d’espaces, des mouvements précis, d’interagir avec le son et l’image, la chorégraphe accompagnée des concepteurs vidéo Fred Vaillant et sonore Todor Todoroff, livre une pièce étalonnée au pixel près. Les images vidéos picturales et les ambiances sonores spatialisées plongent la salle dans un univers d’épouvante, permettant au public de ressentir pleinement les effets tout en assistant à une narration cohérente... Tout s’articule dans un sentiment d’ubiquité pour le public, à qui il est donné de goûter l’interactivité. Le spectateur n’est plus uniquement en position de récepteur, l’écriture chorégraphique et multimédia de Michèle Noiret crée un nouveau ressenti : l’immersion. » Thamin Abdesselam - Danzine.fr - 05/02/2009

«Avec cette pièce conçue pour le Ballet de Lorraine, la chorégraphe belge Michèle Noiret approfondit encore et toujours son dialogue entre les danseurs et leurs images amplifiées. De deux points de vue, met en prise directe les actions live et leurs échos projetés dans le même mouvement, créant un effet troublant d'épaisseur théâtrale. Bardés de capteurs électroniques qui retransmettent immédiatement les images à des caméras - un dispositif visuel signé Fred Vaillant -, les danseurs se multiplient à l'envi, comme des clones. Complice de toujours, Todor Todoroff crée la bande-son à partir des bruits générés par les danseurs, puis travaillés en studio.» Rosita Boisseau - Télérama - 11/02/2009

«Pour deux danseurs du Ballet de Lorraine qui y sont remarquables et dotés d'une belle présence, Michèle Noiret a créé une pièce chorégraphique qui se déroule dans un étrange dispositif scénique où apparaissent et se cachent tour à tour les interprètes. Leurs corps et ce dispositif étant munis de capteurs, ce sont les mouvements des danseurs qui influencent sur l'intensité et la nature des sons. Mais au-delà de cet aspect technique, une vraie poésie se dégage de cette pièce, poésie dramatique qui fait des danseurs deux figures d'un monde angoissé et glacial.» Raphaël de Gubernatis - ParisObs - 05/02/2009

«Quelques instants de danse inoubliables.
... Avec une première partie époustouflante servie par un dispositif scénique très ingénieux... On perçoit à l'intérieur du local des corps immenses projetés par on ne sait quel dispositif vidéo... Sur une musique d'ambiance étrange, "De deux points de vue" a proposé des moments captivants... » J-L. R - La Voix du Nord - 09/10/2008

« "De deux points de vue" est le fruit d'une étroite collaboration entre Michèle Noiret, le vidéaste Fred Vaillant, le compositeur Todor Todoroff et deux danseurs du Ballet de Lorraine. Dans ce duo, la Belge place plus que jamais les nouvelles technologies au coeur de l'écriture chorégraphique. Ces dernières années, elle nous a offert des expériences sensorielles troublantes. Le va-et-vient permanent entre les mouvements effectués sur scène et des projections vidéo bousculait déjà sérieusement nos repères spatiaux. Avec "De deux points de vue", la chorégraphe va plus loin. Sur scène, les corps se fondent dans un dispositif technologique complexe... Michèle Noiret touche ici au concept de "danse-cinéma" auquel elle aspirait tant. elle a su trouver un juste équilibre entre ce formidable potentiel technologique et une présence forte de l'humain.» Judith Oliver - Let's Motiv - Octobre 2008

«…Cinéma vivant. A l'image, Fred Vaillant. Au son, Todor Todoroff. Ses complices de longue date. Formant avec la chorégraphe une équipe d'explorateurs…Leur nouvelle pièce dévoile ses secrets..."De deux points de vue" ou le cinéma chorégraphique. Car la technologie, à nouveau reprend place ici. Comme un outil et non une fin, c'est sa force. Avec des capteurs et transformateurs de son - à même le corps du danseur ou sur la paroi, soumis alors au toucher et aux chocs -, des caméras qui saisissent l'instant présent pour le redéployer aussitôt, "De deux points de vue" démultiplie l'intimité des deux personnages. Au départ comme prisonniers d'un lieu clos et de leur relation - dans une séquence fascinante, proche en effet du cinéma, et le décor rudement efficace de Philippe Hekkers -, peu à peu ils s'émancipent, prennent possession de l'espace, explorent une temporalité qui leur appartient, alors, tout entière.» Marie Baudet – La Libre Belgique - 15/12/2007

«Une plongée vertigineuse dans l’humain. Sur le haut mur d’acier, des ombres mouvantes semblent vouloir nous aspirer à leur suite. Bientôt, une fenêtre s’ouvre dans la pénombre. Une silhouette de femme apparaît, disparaît. On l’aperçoit de temps à autre en chair et en os. On suit ses évolutions, filmées en direct, sur la paroi métallique transformée en écran. On ne sait plus trop ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. De petites caméras fixées sur le plateau et des capteurs électroniques disposés sur le mur de métal et sur le corps du danseur masculin permettent à Todor Todoroff (création sonore) et Fred Vaillant (création vidéo) d’inventer tout un univers à partir des seuls mouvements des danseurs. Ce pourrait être purement expérimental et cérébral. Cela s’avère plutôt mystérieux, envoûtant, sensuel, violent parfois. Ce qui frappe très vite, c’est la multiplicité des points de vue, à la fois sonores et visuels. Par le biais du son et de l’image filmée en direct et aussitôt transformée, déformée parfois jusqu’à l’abstraction, le spectateur pénètre dans la vie intérieure des deux danseurs. C’est à la fois poétique et déroutant comme un voyage en apesanteur dans un univers de sensations, d’émotions. Il y a du Hitchcock dans cette nouvelle pièce évoquant immanquablement Fenêtre sur cour.. Mais l’image filmée peut être trompeuse…Pour parvenir à un tel résultat, il fallait toute la créativité, la maîtrise technique et la complicité d’une équipe soudée. On connaît le long travail que Michèle Noiret a entrepris depuis plusieurs années avec Todoroff et Vaillant.» Jean-Marie Wynants –Le Soir - 11/12/2007

 

À propos de "Eclats fluides", 2007 :

«…Du côté de la Machine à eau, on se croirait plongé dans l'univers de Caro et Jeunet, de leur Cité des enfants perdus. Todor Todoroff et Fred Vaillant ont créé une installation visuelle et sonore qui réagit aux mouvements des visiteurs. Elle repose sur des capteurs, connectés à des grilles métalliques ou plongés dans des réservoirs d'eau, fonctionnant selon le principe du Theremin. « On ne peut pas tout découvrir seul. Sans interactions croisées, dévoile Todor. Comme dans la vie en somme...» Julien Broquet – Le Soir - 22/06/2007

À propos de "Mythe, propagande et désastre en Allemagne nazie et en Amérique contemporaine", 2006 :

«…La mise en scène de Derek Golby, soutenue par une excellente vidéo de Fred Vaillant et une création sonore remarquable… frappe fort…Il frappe juste quand l’image et le son traduisent physiquement l’atmosphère glauque d’un thriller politique cauchemardesque… » Christian Jade – RTBF – 20/01/2006

«Le metteur en scène Derek Goldby donne à la pièce un rythme cinématographique qui enchaîne les séquences avec fluidité. S’ajoute une création vidéo de style «documentaire» de Fred Vaillant découpée en un puzzle que l’œil reconstruit très vite: archives nazies, symboles américains… peut-être même des images subliminales. On finit par douter! » Nurten Aka – Le Journal du Mardi – 06/02/2006

 

À propos de "Boxe", 2006 :

«La mise en scène de Virginie Thirion s’appuie à la fois sur une belle vidéo de Fred Vaillant et sur un percussionniste présent sur scène… » Christian Jade – 27/03/2006

«…A la mise en scène, Virginie Thirion ne déroge point à ces préceptes et s’est bien entourée : Fred Vaillant signe les images fixes ou animées, en direct ou en différé, que reçoit le rideau-écran… » Marie Baudet – 16/03/2006

 

À propos de "Les familiers du labyrinthe", 2005 :

«Un petit miracle poétique…Pareillement les images s'offrent à l'esprit comme la trace spasmodique du fantasme, l'opposé d'une illustration, l'anti-papier peint. Fantomatiques jusqu'à l'abstraction parfois, évocation de passages infinis ou de circuits fermés, de connexions nerveuses, d'ondes magiques, très réelles enfin quand, en direct, la caméra se saisit d'un visage, d'un corps, les scrute, les modèle, les morcelle pour mieux les livrer à la foule. La houle: difficile d'échapper à cette métaphore du corps un et multiple, du tout et de ses parties, de leur somme savamment ordonnée et parfois si sauvage. » Marie Baudet - La Libre Belgique – 05/02/2005

«… Les projections de Fred Vaillant achèvent de donner à l’ensemble un caractère quasiment hypnotique. Magistrale démonstration saluée par l’accueil chaleureux du public. » Jean-Marie Wynants – Le Soir – 05/02/2005

«... L'oeuvre prend forme avec les interventions de Nolwenn Daniel et de Jean-Christophe Guerri et les images abstraites du vidéaste Fred Vaillant à qui l'on doit également la spectaculaire projection des danseurs en noir et blanc sur grand écran. Dans cette dernière séquence, on retrouve tout le talent de Michèle Noiret… » René Sirvin - Le Figaro – 05/02/2005

 

À propos de "Territoires intimes", 2004 :

«Avec Fred Vaillant qui était lui-même danseur, puis assistant chorégraphe et à présent derrière les caméras, Michèle Noiret plonge dans l’inconnu. Le plus souvent son réalisateur est inclus dans l’espace de la danse, sur le plateau, actif, capteur à l’insu des danseurs. Il est plongé, immergé dans sa régie vidéo au cœur du processus et le spectateur reçoit son travail comme à travers la vision d’une loupe, qui focalise et choisit les détails pour lui !… Le résultat est un labyrinthe scénographique et visuel poignant qui atteste d’un talent original dans le domaine de la relation de l’image au sein du processus chorégraphique… » Geneviève Charras – Turbulences vidéo # 45 – Octobre 2004

«Le travail vidéo de Fred Vaillant débouche sur quelques scènes d’anthologie rappelant l’univers oppressant de David Lynch ou d’Alfred Hitchcock… On y retrouve bien sur aussi des images magnifiques de corps dont on ne sait plus s’ils sont sur scène, sur l’écran ou littéralement dans l’écran. » Jean-Marie Wynants – Le Soir – 24/03/2004

« Technologies intimes, sons proches, images fortes… et Fred Vaillant inventant pour et avec la danse des images fortes mais rien qui se livre sans ambiguïté… Le réel multiplié, plié, délié par les images, la perception déboussolée… » Marie Baudet – L a Libre Belgique – 26/03/2004

« Une fois encore, la chorégraphe s’est entourée de ses fidèles collaborateurs. Loin d’être anecdotique, leur participation au spectacle, manifestement étroitement concertée, se révèle déterminante et forme un tout parfaitement indissociable… et le lourd dispositif technologique de s’effacer devant la grâce et l’invention… » L.V.W. – Le Vif / L’Express – 17/09/2004

«Le danseur-vidéaste Fred Vaillant orchestre la technochorégraphie de Territoires intimes depuis la scène même, tel un hyper-interprète, alors même que l'auteur de la pièce est en train de danser devant l'objectif de sa caméra... Les panneaux mouvants sont également les supports de projections d'images en différé ou en temps réel, qui démultiplient, biaisent, froissent ou amplifient la perception du mouvement dansé, instantanément capté, reproduit et soumis à hybridation avec des images enregistrées… Territoires intimes relève en fait d'une dentelle technologique, d'un artisanat futuriste…Au bout du compte, se noue à cet endroit une convergence avec le projet des technologies interactives en temps réel, qui, si complexes soient leurs dispositifs, visent en fait à produire une sorte d'immédiation de l'instant, d'immédiateté dans les interconnexions entre niveaux perceptifs. Par les interstices de ce jeu de distanciation rapprochée, le geste s'échappe, la mémoire se trouble, le féminin scintille. La perception vacille. Le rêve est au travail. » Gérard Mayen – Mouvement – 25/09/2004

«Une superbe scénographie (de Wim Vermeulen) dans un ingénieux dispositif d’écrans mobiles sur lesquels sont projetés des vidéos ( de Fred Vaillant ) aux effets spectaculaires…Une magnifique vision nous montre la danseuse à la fois sur scène évoluant sensuellement sur un tabouret et sur un écran dans un environnement de bleus éblouissants… » René Sirvin – Le Figaro – 26/07/2004

«Tous ces murs invisibles entre nos corps… A travers la projection d’images où vont tour à tour, comme par magie, disparaître l’un et l’autre corps…Territoires intimes veut montrer et dire ce qui ne se voit pas et le présente avec une sorte de discrétion et une grâce parfois à couper le souffle… et laisse le public muet, capté par ses propres songes, tandis qu’il ne cesse d’applaudir.» Houda Benallal – La Marseillaise – 27/07/2004

«Images d’un monde secret. Maniant avec toujours plus de complexité et d’aisance les outils technologiques, Michèle Noiret et son équipe offrent des Territoires intimes émouvants… » Bernadette Bonis – Danser – Mai 2004

«Breaking the waves… It fell to Cie Michéle Noiret, with Territoires Intimes, to close the festival with an appropriately large bang.
Based loosely on Virginia Woolf’s novel The Waves, this 80-minute piece simply, and beautifully, gives voice to the innermost thoughts of six individuals working through their lives from childhood to maturity…Four giant revolving screens dominate the stage: at times representing the interior walls of a house; at others the emotional barriers between the performers as they struggle to share an increasingly claustrophobic space. As they hurtle through the screens one-by-one, we get glimpses of character…It is Fred Vaillant’s video-work – using pre-recorded and live camera-work to create Hitchcockian swarms of birds and evoke bodies in underwater tanks – that has jaws dropping round the auditorium.» Ellie Carr – Sunday Herald -- 27/03/2005

 

À propos de "American Witch", 2004 :

«Fred Vaillant se transforme lui aussi en sorcier, pour nous concocter un mélange magique de vidéos-docus et nous transporter, sur des rythmes country rock, dans l'Amérique profonde des villes poussiéreuses.» Catherine Makereel – RTBF - 29/10/2004

«…Fred Vaillant ( vidéo ) installe l’atmosphère d’un trou perdu américain, la scène est quasi nue mais tout y est… sur un primordial écran vidéo en mur de fond, les éléments du décor s’animent en permanence…Un travail périphérique essentiel qui évite de loin le grotesque d’une histoire américaine à la française et nous cristallise sur le jeu des cinq comédiens… » Nurten Aka – Le Journal du Mardi – 9/11/2004

«Derek Goldby a choisi une manière à la fois réaliste et percutante, très cinématographique, de rendre le propos. Sur l'écran en fond de scène sont projetées les images tantôt fixes tantôt mouvantes qui figurent le décor: la maison, les rues de la ville, etc. On songe à des films comme «American Beauty» ou «Paris Texas», mais aussi aux tableaux d'Edward Hopper ou aux «Sorcières de Salem» d'Arthur Miller voire à «La Lettre écarlate» de Nathaniel Hawthorne. » Philippe Thirard – La Libre Belgique -- 28/10/2004

 

À propos de "Sait-on jamais ?", 2003 :

«…Fred Vaillant, magicien des images, présent sur le plateau, de l’ombre duquel via sa console, il manipule les apparences pour, en d’étonnants jeux paroxystiques, semer le trouble entre les corps réels, leurs ombres et leurs doubles filmés… Quatre panneaux-écrans forment tout le décor tandis qu’y surgissent cent paysages, mille émotions…Et voici que sur scène, s’offre à nous cette espèce de magie, fragile et fantasque, plurielle et précise, qui rarement aura formé avec la technologie une rime aussi riche.» Marie Baudet – La Libre Belgique – 12/04/2003

"Mystère, poésie, sensualité, émotion, il y a tout cela et beaucoup d ‘autres choses encore dans « Sait-on jamais ? »… D’une folle complexité, le travail sur le son ( Todor Todoroff) et sur l’image ( Fred vaillant ) parvient à se faire oublier, se coulant complètement dans un tout où l’on ne se pose plus la question de savoir s’il s’agit d’un spectacle de danse, d’une installation mouvante ou d’une performance vidéo réalisée en direct. C’est tout cela à la fois mais tellement imbriqué, tellement complémentaire que l’on est entraîné dans un lent tourbillon d’images dont il est impossible de s’échapper… » Jean-Marie Wynants – Le Soir – 12/04/2003

«Sait-on jamais ? s’attache plus précisément au dialogue de la danse et des images…A ce spectacle quasi illusionniste…on se prend à s ‘étonner de n’avoir pas vu jusqu’à ce jour apparaître la notion de « danse-cinéma »… Michèle Noiret a su s'entourer. L'ingénieur et compositeur Todor Todoroff, qui ne cesse d'inventer lui-même des dispositifs à expérimenter en prise directe. Mais aussi le jeune vidéaste Fred Vaillant. Le regard de ce danseur doté d'une caméra est celui qui convient à la chorégraphe.» Gérard Mayen -- Mouvement– 06/05/2003

«Poursuivant sa recherche d’intégration entre la danse et les nouvelles technologies, elle atteint une vrai réussite, aidée de Todor Todoroff pour le son et de Fred vaillant pour le visuel… Le jeu avec les image – métaphore de la chorégraphie – participe à cette exploration de l’être… On plonge dans le mystère, le fantastique poétique… on est submergé par l’émotion.» Bernadette Bonis – Juillet 2003

 

À propos de "Bla bla bla", 2003 :

«Dj Olive, a young NY composer is THE surprise of the Biennale... Then, during the evolution, that consists of an elaborated spectacle with the group Bla Bla Bla (=Dj Ol+ the video artist Fred Vaillant & the dancer Riina Saastamoinen)…With his group, he’s re-inventing the artistic languages of avant-garde and re-discovers the seductions of the seventies…The videos are projected on several screens, set down irregularly, some are visible from everywhere in the hall, others not.There's no continuous flow of pictures but a an appearance and a disappearance instead : in the beginning dreams images, figurative ones as well, furthermore abstract images, nervous, compressed. New psychedelia, no doubt about this !» Italy – Septembre 2003

 

À propos de "Mes jours et mes nuits", 2002 :

«…On cherche à comprendre. Et on ne fait que se noyer dans cette démultiplication quasi hypnotique…Etrange confusion des sens où l’œil va et vient sans cesse du réel à l’image du réel…Et le spectateur s’ébroue, sortant d’un étrange voyage aux allures de voyage éveillé…telle est la deuxième étape du cycle où la chorégraphe explore les multiples possibilités de l’interaction entre danse, son et image grâce aux technologies les plus pointues. 

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